Budget Participatif 2025

L’action de féminisation des rues engagée par la précédente mandature se poursuit aujourd'hui. Alexis Cosson-James, élu en charge des questions d’urbanisme a rappelé : « Nous souhaitons mettre en avant notre patrimoine et notre histoire, en faisant ressortir de l’oubli des hommes et femmes au parcours atypique. »\n\nPour que nos rues racontent l'histoire de la recherche et son impact entre terre et mer.\n\nMettons les femmes scientifiques à l'honneur dans nos rues ! En France, l’espace public raconte une histoire. Chaque rue, chaque place ou bâtiment public porte un nom, choisi pour incarner une mémoire collective et transmettre des valeurs aux générations futures. Pourtant, aujourd’hui, moins de 5 % des rues françaises portent le nom d’un scientifique. Parmi ces rares noms honorés, les femmes, bien qu’elles aient marqué l’histoire des sciences par des découvertes révolutionnaires, sont presque totalement absentes.\n\nIl est impératif de faire évoluer cette situation pour inspirer les jeunes générations et valoriser le travail de ceux qui ont fait avancer la recherche. Les chercheuses et leur ancrage dans le tissu local, bâtisseuses de progrès, ont transformé nos vies grâce à leur curiosité et leur ingéniosité. Leurs découvertes éclairent nos choix, répondent à nos défis et inspirent un avenir meilleur.\n\nRevalorisons la science dans l’espace public.\n\nDonner le nom de femmes scientifiques à nos rues et places publiques, c’est bien plus qu’un acte symbolique. C’est un message fort envoyé à notre société, une manière de reconnaître et de mettre en lumière les contributions des femmes qui, par leur travail acharné, façonnent notre monde.\n\nPourquoi nommer des rues d’après des scientifiques ?\n\nD'une part, sensibiliser le public et les citoyens à l’importance de la recherche et de la science.\n\nD'autre part, inspirer la prochaine génération dans un contexte de déclin des vocations scientifiques\n\nEnfin, reconnaitre les contributions de femmes scientifiques dans notre patrimoine culturel.\n\nLucie Randoin est une biologiste à redécouvrir sur les traces des pionniers et découvreurs de Granville.\n\nA ce titre, une rue Lucie Randoin serait l'occasion de valoriser les travaux de cette scientifique oubliée au parcours très atypique et son rôle pour développer les filières du territoire entre terre et mer.\n\nSes publications scientifiques ont permis de soutenir les pêcheurs Granvillais de grand fond en quête de en quête de produits sains et naturels. Et en particulier les apports de la pêche à la morue, véritable industrie Granvillaise mais aussi des minéraux marins.\n\nLucie Randoin (1885- 1960) fut la première femme biologiste à l'Académie de médecine à imaginer notre futur entre science et nature.\n\nAprès le décès de Marie Curie en 1934, aucune femme n'est entrée à l'Académie de médecine avant Lucie Randoin. Un siècle plus tard, la place des femmes dans les institutions médicales reste congrue.\n\nLa mémoire de Lucie Randoin reste un exemple historique sur le développement d'aliments composés vitaminés ou complémentés dans la France d’après-guerre.\n\nJuste avant et juste après-guerre, la problématique de la nutrition fut englobée dans une problématique alimentaire globale et mondiale, et posée, en particulier lors de l’importante conférence de Hot Springs organisée en 1943 à l’initiative de Roosevelt, comme une question cruciale pour le bien-être de l’humanité et une condition de la paix dans le monde.

éco-quartier de la Clémentière

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